Biographie

Le général de division Aymeric Bonnemaison a entamé sa carrière militaire à l’école de Saint-Cyr, promotion Général Delestraint (1988-1991), avant de se spécialiser à l’école des transmissions. Il a débuté comme chef de section aéromobile au 4e régiment d’hélicoptères de commandement et de manœuvre, évoluant au poste de capitaine en 1995 au sein de la brigade de renseignement (54e régiment de transmissions), où il a innové en développant les premières patrouilles légères d’appui électronique. Ayant servi dans les Balkans et en missions extérieures, il a acquis une expérience en guidage aérien et renseignement tactique.

En 2000, Aymeric Bonnemaison prend le commandement d’une compagnie à l’école militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan, et est promu chef de bataillon en 2001. Après un passage par le collège interarmées de défense, il retourne à la brigade de renseignement comme chef de bureau opérations et instruction, avant d’être déployé en Afghanistan et en Côte d’Ivoire dans des rôles de conseil et de commandement.

Promu colonel en 2010, il commande le 54e régiment de transmissions à Haguenau, se focalisant sur la préparation opérationnelle de ses unités. De 2011 à 2016, il contribue à la préparation de l’avenir au sein de l’État-Major de l’Armée de Terre et de l’État-Major des Armées, en charge des grands programmes de capteurs de renseignement.

En 2016, il dirige un service opérationnel de cyberdéfense, aboutissant à sa promotion en tant que général de brigade en 2020, puis général de division en 2022, prenant la tête du Commandement de la cyberdéfense des armées. Dans ce rôle, il insiste sur l’importance de la guerre électronique et des défis posés par les menaces hybrides dans le contexte de numérisation croissante des forces armées.

Officier de la légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, le général Bonnemaison est aussi auteur et co-auteur, notamment du livre « Attention Cyber ! Vers le combat cyber-électronique ». Il est reconnu comme un expert en guerre cyber-électronique, soulignant l’importance d’étendre les actions dans le champ électromagnétique pour anticiper et contrer les menaces hybrides.